Le saviez-vous ?

Au Danemark, il existe des bibliothèques où vous pouvez emprunter une personne plutôt qu’un livre pour écouter l’histoire de sa vie pendant 30 minutes.
L’objectif est de lutter contre les préjugés.
Chaque personne a un titre : « chômeur », « réfugié », « bipolaire », etc.
En écoutant son histoire, vous réalisez à quel point il est important de ne pas « juger un livre à sa couverture ».

Ce projet innovant et brillant est actif dans plus de 50 pays et s’appelle la bibliothèque humaine.

À Copenhague, au Danemark, une bibliothèque humaine a été créée.
Retour sur cette invention pour le moins originale. Iben partage son histoire en trois chapitres : victime d’abus sexuels, trouble borderline de la personnalité, et stress post-traumatique sévère. Le principe est simple : chacun est invité à écouter et à s’interroger sur son histoire.

𝐂𝐨𝐧𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐭𝐞́ 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞

Dans cette bibliothèque humaine, vous pouvez emprunter un « livre humain » pour 30 minutes, discuter dans un espace sûr avec une personne que vous ne rencontreriez jamais normalement, et lui poser toutes les questions, même les plus intimes, concernant le handicap, le deuil, les addictions.
Ronni Abergel a créé cette bibliothèque vivante il y a plus de 20 ans.
Le concept s’est étendu à plus de 80 pays.
Il s’agit de contribuer à une société plus ouverte, en cultivant moins d’appréhension vis-à-vis de l’autre et en remettant en question ses préjugés grâce aux témoignages.

Le concept de la bibliothèque humaine existe également en France.
Depuis plusieurs années, des événements de bibliothèques humaines sont organisés dans différentes villes françaises. Ces événements permettent aux participants d’emprunter des « livres vivants » pour écouter leurs histoires et poser des questions, dans le but de lutter contre les stéréotypes et les préjugés.