Je suis partie à l’océan parce que l’eau me porte.
Et elle m’a portée… jusque dans mes profondeurs
Elle est là, simplement, m’accueille comme je suis.

J’avais posé une seule intention : me reposer. Vraiment.
Pas pour faire le point. Pas pour réfléchir.
Juste pour me laisser ĂŞtre.
Un appel à me retrouver au cœur de moi-même, avec moi-même, là où il n’y a plus rien à gérer, à prévoir, à porter, à tenir.

Une rupture si nette que mon corps a violemment décompensé.
Un simple rappel, encore et encore :
peu importe le contexte, l’accumulation de tension et de pression ne s’évapore pas comme par magie.
💙 J’ai lâché la résistance, je me suis accueillie… en l’état.

Parce que je goûtais la lenteur.
Le silence.
L’étendue de l’océan.
Juste le plaisir d’être là, sans rien faire.
J’étais dans cet espace rare où être est assez.
Où exister suffit.🌠

Ce qui, de l’extérieur, serait probablement appelé : rien.
Mais pour moi, ce rien était plein. Nourrissant. Apaisant.
Un rien qui ne surcharge pas les journées, mais les allège.
Qui apporte de la joie.
💫 Un rien qui me rend si vivante, et bien plus près de mon âme.

J’ai ressenti quelque chose que je n’avais plus senti depuis longtemps :
une paix intérieure durable.

Et de me rappeler que la, ma vulnérabilité n’est pas une faiblesse.
C’est une alerte. Une invitation.
À m’écouter beaucoup plus.
À rompre le rythme… avant que ce soit lui qui me rompe.

Ce qui m’a soutenue dans ce mouvement, c’est :
savoir qui je suis, et ce dont j’ai besoin. 🌿

🧭 C’est ce qui me permet de garder mon cap.
MĂŞme quand tout autour bouge.
Surtout quand tout autour bouge.

✨Soyons dans le mouvement de la vie, comme un bateau :
jeter l’ancre pour se poser, se stabiliser,
tenir sa boussole pour s’orienter.
Le large s’ouvre à nous…
la traversée devient possible, même par mer intérieure agitée.