Une journée pour oser, pour vivre, pour ressentir.
đ€Des cĂąlins.
Je nâai pas grandi avec les cĂąlins, enfant comme adulte.
De par mon Ă©ducation et mon histoire personnelle surtout.
Je ne pouvais pas imaginer avoir une Ă©treinte avec un adulte sans sentiment amoureux entre nous. Je me coupais de toute Ă©motion pour me conformer dans certains contextes, la peur et lâangoisse arrivaient aussi rapidement.
Les rares fois oĂč jâen ai eu envie, je nâai mĂȘme pas osĂ© le demander : trop difficile pour moi.
Pourtant, je voyais bien quâun cĂąlin pouvait ĂȘtre dâun rĂ©confort incroyable.
đ¶Il suffit de regarder un enfant se blottir dans nos bras.
Puis, un jour, jâai dĂ©couvert le pouvoir du cĂąlin.
CâĂ©tait lors dâun stage, oĂč les organisateurs ont expliquĂ© que le cĂąlin serait la façon de nous dire bonjour le matin. Une envie de devenir invisible mâenvahit. Mais je me suis laissĂ©e faire.
Jâai eu le premier, puis le second, et des bras dans la journĂ©e quand jâen ai eu besoin. Jây ai pris goĂ»t.
đUn pouvoir est tellement infini.
De rĂ©confort, dâapaisement, de guĂ©rison.
De connexion Ă soi-mĂȘme et aux autres.
De sentiment dâunitĂ©, qui allĂšgent les tensions et les blessures Ă©motionnelles.
Osho, dit que le cĂąlin est le langage du cĆur.
Boris Cyrulnik, dit que le cĂąlin est un geste qui rĂ©pare les blessures de lâenfance, de lâĂąge adulte, de la vieillesse. Il rĂ©chauffe le cĆur et lâĂąme.
Je suis tellement dâaccord avec eux.
đAujourdâhui, jâaime les cĂąlins.
Je ne rate aucune occasion dâen faire et dâen recevoir.
Sans oublier que se cĂąliner en fait partie.
Quand je me sens triste, jâai mon doudou. Parce quâil nây a pas dâĂąge pour ça. Parce quâĂȘtre adulte ne signifie pas oublier ce qui nous faisait du bien enfant.
Le cĂąlin a des effets bĂ©nĂ©fiques sur le bien-ĂȘtre, la santĂ© et les relations.
Et si câest encore difficile pour vous, je suis lĂ pour en parler.
CĂąlins đ€