Le rouge-gorge du jardin. Cette annĂ©e, jâen observe deux. Toujours peu farouches, comme sâils savaient quâici ils pouvaient sâapprocher en confiance. Lâun se pose mĂȘme sur la porte-fenĂȘtre.
âšChez les Celtes, le rouge-gorge, comme dâautres oiseaux, Ă©tait un messager, annonciateur de passages, de changements.
đ Pas un hasard quâil revienne en septembre, mois en 9⊠temps de clĂŽture, de renouveau.
Dans certaines traditions populaires dâEurope du Nord, particuliĂšrement en Irlande, et dans certaines croyances chrĂ©tiennes, il fait le lien entre les mondes visibles et invisiblesđ.
Dans des cultures modernes, il est aussi animal totem, symbole de guidance.
Un rappel pour moi, que ces mondes coexistent et sâentrelacent dans ma vie .
Le rouge de ses plumes me fait penser au rouge des cĆurs juste en dessous, qui vibrent et insufflent la vie, et au rouge des braises du feu, qui elles aussi maintiennent la vie.
đQuand le cĆur sâouvre, quand les braises deviennent flammes, la vie peut sâĂ©tendre Ă plus grand, mĂȘme quand les saisons se refroidissent.
đżContempler cette nature si proche me rĂ©jouit. Ils font vivre le jardin autrement et me rappellent que la fin nâest jamais quâun passage vers un nouveau dĂ©partđ .